
Je voudrai qu’on écrive pour toi, et toi, tu joues pour toi comme si tu étais seul, avec moi un petit peu quand même... je suis pas là, mais je suis là! enfin seuls! ou la parodie des autres, tans pis! on se range, on s‘arrange, non merci! enfin seuls on tire un trait, là. toi tu tiens un bout, moi l’autre, je garde la ligne pour que rien ne s’effondre, mais en fait je sais tu n’as pas besoin de moi, et nous gardons l’allure vives des gens qui s'aiment. Je t’émarge, tu te barres dans la marge, c’est comme ça qu’on s’écrit à déchausser toutes les lignes pour ranger les bienfaisances et les séances dans le grand bocal à choses sûres. Surtout ne sachons rien, vivons l’impossible, sortons de la feuille blanche pour arranger l’autre part de nous même. Compostons le réel, mais devenir enfin seuls, enfin.... seuls à photo: Marie Frecon plusieurs.