Je voudrai qu’on écrive pour toi, et toi, tu joues pour toi comme si tu étais seul, avec moi un petit peu quand même... je suis pas là, mais je suis là! enfin seuls! ou la parodie des autres, tans pis! on se range, on s‘arrange, non merci! enfin seuls on tire un trait, là. toi tu tiens un bout, moi l’autre, je garde la ligne pour que rien ne s’effondre, mais en fait je sais tu n’as pas besoin de moi, et nous gardons l’allure vives des gens qui s'aiment. Je t’émarge, tu te barres dans la marge, c’est comme ça qu’on s’écrit à déchausser toutes les lignes pour ranger les bienfaisances et les séances dans le grand bocal à choses sûres. Surtout ne sachons rien, vivons l’impossible, sortons de la feuille blanche pour arranger l’autre part de nous même. Compostons le réel, mais devenir enfin seuls, enfin.... seuls à photo: Marie Frecon plusieurs.
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Affichage des articles du juin, 2024
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OR, j’irai courir sur vos vastes plaines, enjamber les prairies et faire basculer tous les naufragés de la vie j'irai pleureur sur vos mères, sur vos disparitions, pour faire émerger l’or de vos pensées, le brut, le parlant, le vibrant. j’irai me déchausser sur le pallier des grands changements pour écouter les grands flux ramener la vie. j'irai vous perdre dans le nord pour pailleter d’or vos vies, j'irai vous rajuster le col pour vous faire rentrer beau et digne dans la grande vasque d’or et déjà c’est dit d’ici à jamais j’irai chanter vos ruisseaux, vos alpages et vos âmes en arpège, j‘irai prendre rendez vous avec vous, sans vous attendre je vous serez
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C’est quoi pour toi Phillipe rouge ? Ah d’accord c'est une fragrance, mais pourquoi tu ne chantes pas ? C’est la lutte interne des poésies acharnées, c’est le velours clair de la peau aimantée, tout cet amour qui s’amoncelle, je comprends la rage et les feutres sous le piano, juste une partie de dames insoumises sans perdant ni gagnant moi je grandirai a travers vos embrasements pour mieux vous saisir en plein vol. j'adore ta fougue. Bach s'en est allé, je propose qu’on le réinvite sans qu’il ne s'en doute. Ne parle pas trop fort maman tu vas le faire revenir à force de le prononcer il avance à tâtons, trébuche sous le bois, ne parlez pas de lui ça va nous faire reculer. On se place juste à l ‘endroit ou il ne nous attend pas, je me cache dans le virage, il me voit ! Je peux négocier encore un peu mais restez derrière ! Ne nous montrons pas trop, il est furtif comme un oiseau. Je me glisse sur son dos, dort dans son...
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Bon allez on poste une lettre au firmament et on attend la réponse Ça te dis ? Cher firmament mais ou cours tu si vite ? Ne dois t'on pas répondre de quelques livrées de ciel avant ? Je t’écris depuis ton inaccessible constellation vois tu tout ce vide céleste à franchir pour pouvoir t'atteindre de ces quelques bribes? Robin et Yuna Notes et mots se mêlent pour une grande coulée. Alors qui tu suis? Dans quel vers tiges? Où remontes tu tes mécaniques ? J’ouvre les grandes serrures et le ciel se déverse. Il n‘y a jamais assez de ciel quand ton bleu s’annonce.
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Elle a fière allure ta non partition! Bach on l'invite a diner, et puis je lui fait gouter le dessert de tes belles fugues, il ne dort pas dans l‘infini, il déjeune avec nous, il a matelassé ses grands orgueils dans un accord mineur, il se soude à tes doigts en grand frère des signes, il s’assoit à l’horizon et boit le thé assis sur les accords, il nous fait signe de loin, mais il décide de ne pas venir diner, il préfère jeûner: une vielle croyance ou une abstraction mélancolique... Nous l’occupons avec la patience de l’ange qui terminerait sa belle chute appliquée. A table! nous t'attendons quand même. Il rit de sa bienveillante timidité, il a beaucoup progressé dans l’ailleurs, le voilà tigre, montagne et source claire, Bach reste toujours Bach. Viens assieds toi te dis je, quelque soit ton propos, je sais qui tu es, nous devenons alliées ailés, tu le sens assis sur la corde majeure à se refléter dans tes pensées de vertiges à se déverser en pluie pour f...
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photo Claire Hugonnet Je vous propose une balade au bord de la mer, comme si nous étions en plein vent, les pieds dans le vague Tu feutres l’insolence du piano dans le velours de tes doigts, on s’aime comme on se parle et pourtant … des vols d’insomnie courent sur le clavier , il pleut sur le cuir de la plage, ici en plein vol c’est le ralenti des mouettes qui fait la chanson on s’aime comme on se parle et pourtant regarde, sur le gravier du sable la mer roule tes notes ...
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La direction? vous voulez une direction pour écrire? je vais vous dire, la direction, c‘est pas de direction. Je vous propose, allez, un petit tour chemin des simple allée des pinsons sans les baleines non allez je rigole, un grand tour pour les gens si simples qu’on ne les voit plus. Une dédicace donc aller vers les simples: Monstrueuse lenteur des mélancolies qui se tournent vers les intérieurs, les simples séparés par un grand vide, je voudrai écrire et tendre mes mots comme un fil pour passer sur le grand vertige de l’exil. Résoudre l’équation infinie de la séparation des mondes, des monstres. Monstrez vous, sortez de l’ombre, faisons les sortir en grande déambulation pour que le jour les teinte de nuit, que que les grandes confusions s‘élargissent allées des simples il y aurait la grande caracolade des jours, les arrêtés de la nuit pour rugir ensemble la joie de ne plus se fuir . Sur le fil à défunanbuler l’ordre des choses tou...
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C‘est le grand bazar que devons nous faire en nous, aller envers, ou contre ? Merci a la saveur fruitée de ce notes en figues de ré la sourdine derrière c’est la grand méandre de nos pensées comment arrêter ce qui suis? dis à Phillipe que je suis juste derrière lui droit devant nous y allons avec le grand orchestre du lent carnaval dehors, heureuse de vous y voir tous. Comment être dans la célèstitude du moment ? Nous y sommes pourtant, ne rien attendre c’est être près de ce qui nous incombe. Vaste pluie à déverser l’horizon dehors, dedans c’est le jour qui s’inverse On se jourre en pleine nuiit dans le brouhaha des pensées. Se taire, ne rien laisser trainer, et tordre la grande muraille des idées, elle est fabuleuse ta fugue. Marche en strophe, abat les grandes catastrophes, il se joue de belles trouées dans le vaste monde, j ‘y suis avec le lexique de vie a désarçonner les virages, à amorcer de ...