Je vous propose une balade au bord de la mer,
comme si nous étions en plein vent, les pieds dans le vague
Tu feutres
l’insolence du piano dans le velours de tes doigts,
on s’aime comme on se parle et pourtant …
des vols d’insomnie courent sur le clavier ,
il pleut sur le cuir de la plage,
ici en plein vol c’est le ralenti des mouettes qui fait la chanson
on s’aime comme on se parle et pourtant regarde,
sur le gravier du sable la mer roule tes notes mouillés
je t‘aime et je ne te parle pas,
c’est ma façon à moi de faire pleuvoir la vie sur les touches du clavier.
si mi sol be mol la fa
le sol se miroite de gris,
ça doit être l‘écume du jour,
tans pis...
Des notes coulent de ta bouche,
ça tombe en pluie
si bémol la fa
ça me revient le temps roule vers toi
tu te souviens?
On arpente le ciel pour se couvrir de nuages
ça dézingue du vent pour rouler les notes en boules,
allez si be bémol la fa,
reviens c’est pas grave on chausse le firmament et puis tu ne dis plus rien
les larmes glissent, ton clavier brille,
il manquerait plus que tu te mettes à chanter.
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