photo Claire Hugonnet

 

Je vous propose une balade au bord de la mer,

comme si nous étions en plein vent, les pieds dans le vague


Tu feutres l’insolence du piano dans le velours de tes doigts,

on s’aime comme on se parle et pourtant …

des vols d’insomnie courent sur le clavier ,

il pleut sur le cuir de la plage,

ici en plein vol c’est le ralenti des mouettes qui fait la chanson

on s’aime comme on se parle et pourtant regarde,

sur le gravier du sable la mer roule tes notes mouillés

je t‘aime et je ne te parle pas,

c’est ma façon à moi de faire pleuvoir la vie sur les touches du clavier.

si mi sol be mol la fa

le sol se miroite de gris,

ça doit être l‘écume du jour,

tans pis...

Des notes coulent de ta bouche,

ça tombe en pluie

si bémol la fa

ça me revient le temps roule vers toi

tu te souviens?

On arpente le ciel pour se couvrir de nuages

ça dézingue du vent pour rouler les notes en boules,

allez si be bémol la fa,

reviens c’est pas grave on chausse le firmament et puis tu ne dis plus rien

les larmes glissent, ton clavier brille,

il manquerait plus que tu te mettes à chanter.




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