C’est quoi pour toi Phillipe rouge ?
Ah d’accord c'est une fragrance, mais pourquoi tu ne chantes pas ?
C’est la lutte interne des poésies acharnées,
c’est le velours clair de la peau aimantée,
tout cet amour qui s’amoncelle,
je comprends la rage et les feutres sous le piano,
juste une partie de dames insoumises sans perdant ni gagnant
moi je grandirai a travers vos embrasements pour mieux vous saisir en plein vol.
j'adore ta fougue.
Bach s'en est allé, je propose qu’on le réinvite sans qu’il ne s'en doute.
Ne parle pas trop fort maman tu vas le faire revenir à force de le prononcer
il avance à tâtons, trébuche sous le bois,
ne parlez pas de lui ça va nous faire reculer.
On se place juste à l ‘endroit ou il ne nous attend pas,
je me cache dans le virage, il me voit !
Je peux négocier encore un peu mais restez derrière !
Ne nous montrons pas trop, il est furtif comme un oiseau.
Je me glisse sur son dos,
dort dans son plumage tous les mots feutrés que ses notes ont palpité,
farouche et froissé il vole au dessus de la pensée,
il plane en vol rectiligne au dessus des marécages,
quelle altitude Bach aujourd’hui ?
A quel mirage nous volons?
Dans ta plume danse les volutes des cieux virages,
tu pourrais déraper sur la terre en un atterrissage resplendissant ?
Tu as peur pour moi ?
Alors monte encore.
Quelle joie n'est ce pas ?
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