Elle a fière allure ta non partition!
Bach on l'invite a diner, et puis je lui fait gouter le dessert de tes belles fugues,
il ne dort pas dans l‘infini, il déjeune avec nous,
il a matelassé ses grands orgueils dans un accord mineur,
il se soude à tes doigts en grand frère des signes,
il s’assoit à l’horizon et boit le thé assis sur les accords,
il nous fait signe de loin, mais il décide de ne pas venir diner,
il préfère jeûner:
une vielle croyance ou une abstraction mélancolique...
Nous l’occupons avec la patience de l’ange qui terminerait sa belle chute
appliquée.
A table! nous t'attendons quand même.
Il rit de sa bienveillante timidité,
il a beaucoup progressé dans l’ailleurs,
le voilà tigre, montagne et source claire,
Bach reste toujours Bach.
Viens assieds toi te dis je,
quelque soit ton propos, je sais qui tu es,
nous devenons alliées ailés,
tu le sens assis sur la corde majeure à se refléter dans tes pensées de vertiges
à se déverser en pluie pour faire fondre la réalité qui ne nous sépare plus.
Encore 3 mots et il mange une figue.
Je ne dirai plus rien,
à lui les sources claires jamais taries,
je viens de le voir sur ton épaule,
mais non!
Il vient de fuir...
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