Articles

Affichage des articles du janvier, 2024
Image
Quelle marche a suivre ?   photo: Marie Frecon     Le pas essentiel, le pas de chaque note, le pas des accords avec les majeurs, la chance des mineurs, les assises des croches sur la table des mots, la fuite des sons dans la boîte aux idées heureuse de te retrouver. Quelle marche à suivre? cherchons le non sens et la voie sera libre surtout aucun pas, aucune aspiration, la vie brute sans circonstance et sans falbalas lalalalala. Heureuse de te retrouver jouer la vie sans les notes c’est renoncer à quelque chose c’est comme un vêtement de pluie a l’envers et attendre. Il mouille le dehors, et ça pluie en dedans. j‘additionne les silences un à un Je me circontance à l‘intérieur, orage de silence monte en sourdine ça gronde de ciel obscurci, pas de place pour le firmament, je renonce à la vie muette des alpinistes, se taire pour monter les étages de la vie c’est s’abreuver de mysticisme. Je rêve d’autre chose: d’une renco...
Image
  Tu te souviens? On parlait 4 langues, on enseignait les oiseaux, et la mère hirondelle volait en éclat Tu montais sur les rochers en hurlant, je riais de tes éclats, frère de vent et de sable nous avons joué enfants sur la plage. Bon sang mais pourquoi tu cœur si vite? viens on va s’attabler aux vociférations de la vie, tu ouvres des livres et la grande suffocation s’édentelle sur la mousse de  l‘enfance, regarde comme on rie comme on pleure, tu te souviens ? Non te ne te souviens pas. Alors je te raconte en image, en souffle en aléas. Bon sang mais pourquoi tu court si vite? Les petits cailloux de coquelicots de l’enfance monte aux arbres, pas de géant en grande partition,  juste des cimes à arborer le vide, on se rapatrie sur une terre sans oubli, je fais remonter les souvenirs sur la toile des horizons, je t‘écrirai des notes   bon sang mais pourquoi tu cours si vite? À la merci du temps il nous faut tenir, debou...
Image
                                                                                                                                                      photo Claire Hugonnet C’est la loi du ciel qui te prodiges, tes mains feuilles en tourne d’oiseaux grave la lumière sur ma terre, tu voltiges tes saintes plaisanteries en rotation lente, tu inverses la floraison du sud dans ton nord, bel éphémère, ta cadence renoue avec les pierres et les astres tu ruisselles les larmes du pleureur, tu te contemples dans ce reflet qui te liane aux eaux dormantes ta chevelure se plante dans l’eau de la chouette effraie, il se nuit...