photo Claire Hugonnet


C’est la loi du ciel qui te prodiges,

tes mains feuilles en tourne d’oiseaux grave la lumière sur ma terre,

tu voltiges tes saintes plaisanteries en rotation lente,

tu inverses la floraison du sud dans ton nord,

bel éphémère, ta cadence renoue avec les pierres et les astres

tu ruisselles les larmes du pleureur,

tu te contemples dans ce reflet qui te liane aux eaux dormantes

ta chevelure se plante dans l’eau de la chouette effraie,

il se nuit dans le jour et tes palpitations de sève se ramure .

Vois au loin la pluie arriver, on dirait que c’est l’été,

mais non c’est toi qui pleure.

Un monticule de terre serpente en sous bois,

hé!


vouivre ne me fais pas croire que tu dors je te vois,

tes chants montent en cigale.

Passion d’été mon cher saule,

je te pleureur sur le rivage de tous les songes.


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