Tu te souviens?

On parlait 4 langues, on enseignait les oiseaux, et la mère hirondelle volait en éclat

Tu montais sur les rochers en hurlant, je riais de tes éclats,

frère de vent et de sable nous avons joué enfants sur la plage.


Bon sang mais pourquoi tu cœur si vite?

viens on va s’attabler aux vociférations de la vie,

tu ouvres des livres et la grande suffocation s’édentelle sur la mousse de 

l‘enfance,

regarde comme on rie comme on pleure,

tu te souviens ?

Non te ne te souviens pas.

Alors je te raconte en image, en souffle en aléas.

Bon sang mais pourquoi tu court si vite?


Les petits cailloux de coquelicots de l’enfance monte aux arbres,

pas de géant en grande partition,

 juste des cimes à arborer le vide,

on se rapatrie sur une terre sans oubli,

je fais remonter les souvenirs sur la toile des horizons,

je t‘écrirai des notes

 



bon sang mais pourquoi tu cours si vite?


À la merci du temps il nous faut tenir,

debout, planté vivant, cabossé, enivrés, tarabiscoté,

monter dans le train et se suffire.

À la merci du temps il y a la grappe du monde qui nous suit

ça transbahute l’espace, amoncèle le vide, chagrine les cœurs, et change le décor,

à la merci du temps je voudrai vivre et tenir ce que je suis

sans dommages ni remords mais tenir.

Longer les grand corridors et n’ouvrir aucune portes,

tracer tout droit sans compromis, être juste en adéquation à l’essence d’or

franchir les grands lacets et me tenir droite,

marcher dans l’embrasure du temps sans froisser la vie.


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