Chant des possibles
je te revendique
à corps perdu nous escaladons
nos doigts sur les claviers
nous jouons, trimbalerons nos cascades en simultanée
grande étendue sauvage et bleutée
un pur azur qui galope en liberté
ça se joue à tâtons sans partitions pour remuer l’océan de nos pensées
pour labourer la terre sombre et semer
faire émerger
chant des possibles nous te jouons a 4 mains
à 6 à 8 mains,
c‘est toi qui nous attire dans ta partition
si je t‘effleure ça pleure
mais si je me lance dans ta matière c’est notre monde qui suit derrière ma traîne
chant des possibles comme un orage qui vient déchaîne ton tonnerre
ça gronde en sourdine, ça rameute, ouvre grand ta gueule pour que le vent s’y engouffre
il y a 3 raisons
la plus belle est dans les racines, la plus vaine est dans le verbe,
l’autre dans la grandeur des possibles.
A bout portant nous nous comprendrons.
Les cloisons s‘effondrent, les murs volent en éclat,
pourquoi tout expliquer
pourquoi tout justifier
chant des possibles je grimpe sur ta grande carcasse sensitive,
ca urge la vie
ca se liane à l’infini
dehors il pleut
dedans c’est source profonde immaculée.
Si ça orage j’éclaire
si ça tempête je silence.
Et, si ca ouvre les possibles?
Commentaires
Enregistrer un commentaire