photo Claire Hugonnet Chant des possibles je te revendique à corps perdu nous escaladons nos doigts sur les claviers nous jouons, trimbalerons nos cascades en simultanée grande étendue sauvage et bleutée un pur azur qui galope en liberté ça se joue à tâtons sans partitions pour remuer l’océan de nos pensées pour labourer la terre sombre et semer faire émerger chant des possibles nous te jouons a 4 mains à 6 à 8 mains, c‘est toi qui nous attire dans ta partition si je t‘effleure ça pleure mais si je me lance dans ta matière c’est notre monde qui suit derrière ma traîne chant des possibles comme un orage qui vient déchaîne ton tonnerre ça gronde en sourdine, ça rameute, ouvre grand ta gueule pour que le vent s’y engouffre il y a 3 raisons la plus belle est dans les racines, la plus vaine est dans le verbe, l’autre dans la grandeur des possibles. A bout portant nous nous comprendrons. Les cloisons s‘effondrent, les murs volent en éclat, pourquoi tout expliquer pourquoi tout justifie...
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