Photo: Claire Hugonnet
Ça y est je m’appuie sur les trilles de métal,
le bal des indicibles formule sa mélopée,
tiens toi debout et l’espace s’assiéra.
On pourrait comprendre d’où vient les mirages à cette teneur là,
à cet endroit là?
le mirage c’est ce qui nous soustraie à la vie,
en faut il?
ou bien faudrait t il les faire rentrer un par un dans notre vie
pour tenir l‘espace et
ouvrir les murs du temps?
Attrape cette idée et étire là sans fin,
rien ne pourrai y répondre,
on est au bal des indicibles.
Aujourd’hui c‘est
l‘équinoxe du jour qui termine les drames,
il se fait lumière comme tu enchantes le jour.
tu as raison de lutter,
moi je refuse,
je regarde le miroitement des deux
qui se superposent sur tous les possibles,
je ne saurai lutter,
je saurai sourire et regarder dans le miroir de la vie
il se reflète le bal des indicibles,
les noms s‘effacent mais les luttes restent
et puis ensuite quoi?
Toutes ces luttes nous raccordent à l‘infini,
je préfère remontrer la trame à l’envers,
n’en rien dire, juste regarder couler.
Un vol de palombe se déchausse du métal,
Est ce le rêve ou la réalité?
marchons sans discontinuité, c’est le seul endroit d’une course possible,
d’un entrelacs de corps insonorisé
la musique c’est le point de départ du réel,
et ensuite?
Il faudrait ajuster nos notes à nos cellules pour laisser parler le verbe encore et
pour que la pureté des mots deviennent elles même des notes.
Je cherche l’alchimie des verbes et je n‘en trouve que quelque chose dans le réel.
A contre pas remontons, parlons cherchons,
il est temps d’avancer vers une suite.
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