Je suis faite de silence et des parfums de la vie, je me trouble, je me cimente parfois, mais je me métamorphose souvent vers l’amplitude et la joie. Ce blog est la suite de l’aventure pour moi, celle qui veut partager, ouvrir les fenêtres du possible, semer des graines, et tapoter doucement sur votre épaule pour aiguiser vos propres silences. Je marche vers une communion, une floraison ensemble. Je sais juste que j’ai à dire, à m’écrire, à vous dire Comme un fil entre nous. C‘est joie de tendre les mots vers quelque chose, je ne sais pas ou nous allons, mais une route se trace. Peut être une invitation à ne pas oublier le long parcours de nos âmes? En chemin je suis. Et vous ?
Je vous donne ma faiblesse d’hirondelle aujourd’hui ma faiblesse de printemps qui ne se renouvèle pas j’attends. A travers les vitres j’attends, ça déferle en bas, je monte ou je descends? Non j’attends vivre entre les deux ça s’appellerait l’inspiration, l’illusion de la vie c’est nulle part la vie tu l’as partout, comme une grande partition sans temps reparti, j‘attends, dehors ça réfléchi, ça rebrousse chemin, monte et descend change d’avis, appelle à la vie et à la mort. je voudrai pouvoir tracer ma vie sur un grand i, une marche encore et puis j’y suis. Le miroitement des choses qui se reflète dans la grande salle des eaux profondes. Je reste ici, A ta grande droiture j ‘y rajouterai un i. je pense a Horace, et à la mélancolie des jours c‘est celui qui perd à force de vouloir vivre. Allez je prends la perpendiculaire il s‘agit là de renaitre, c‘est un jour comme ça, c’est la grande couverture des mots en blanc qui recouvre tout. ces not...
Photo: Lucie Addé On pourrait partager la vie en 3 quel morceau choisirais tu ? Tu choisis l’invisible, j‘en étais sure, la voilure des songes qui disparaissent derrière les mots tu choisirais de te laisser déporter pour ne pas te tarir, tu choisirais de ne pas vivre plutôt que de te laisser mourir. Tu focaliserais, les coudes appuyés sur la lumière à la contempler. Moi je choisirai les plumes et les notes en acier, pour accorder le ciel et mes branches de métal dans ma colonne du temps. je choisirai de remonter les ailes des mathématiques pour fulgurer l’espace, je choisirai de prendre la route à l’envers pour faire brûler le sable entre les choses. Je choisirai d’attendre que la vie se densifie jusqu’à se dissoudre. Et la part qui reste on en fait quoi ?
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