C‘est mon petit père qui danse sur mon nom pour parler des origines
tu entends la gravité de la guerre d‘Espagne dans mon nom,
la trame de l‘humanité qui se déchire,
tu entends les balles qui sifflent,
Ca perle de sang et de larmes,
et puis le sable recouvre tout.
Tu vois l‘homme fier, rouge qui montre ses cicatrices et accusant le ciel
d‘indifférence,
moi je ne sais pas te dire si ça indiffère le ciel,
je saurai juste te dire que peut être on en arpentera à
nouveaux les traces sans en comprendre l‘essentiel
l‘absence de ciel brule les mots arrache au temps qui passe l‘indicible
alors pour quoi mettre des mots ?
C‘est comme vouloir dire un prénom dans une autre langue.
Ne pas dire, ne pas revenir sur les traces
avancer à l‘envers encore une fois de plus.
Voilà mon nom c’est ça !
Avancer à l‘envers pour défaire l’histoire la redire une nouvelle fois en nommant le
ciel
CIEL
La paix des notes sur toi cher grand-père des arrières !!
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