Je me croûte sur le cuir de la vie il n’y a pas de perle au paradis
juste une odeur tannée
une douce carapace tiède qui s’ébroue sous la pluie
qui se visse a moi comme un refuge
Je me carcasse au soleil baignée par la lumière des idées
je me tremble dans le froid ce n’est jamais assez quand il grelotte à pas sautés.
Je compte les virages, les vitesses
je prends le vent dans mes ramures pour
faire comme chair avec l’anima.
je me propulse a travers les myrtilles dans les ronces
photo:Claire Hugonnet
et me relève d’un trait couronnée des aïeux sans qui je ne saurai me relever.
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