En balade,
c‘est comme si nos grandes passions roulaient sous le chapiteau de
la vie.
On ne construis rien, on se pose et on écoute le mouvement à l‘intérieur de soi.
C'est comme un magnifique entrelacs de cocon en mutation de papillons à venir.
Je m'enrobe tu t'enrobes nous portons de belles robes,
nous soufflons sur le temps sans jamais vouloir le parcourir,
j‘aime ce temps qui glisse au long cours somptueux de rivière d‘eau.
Parfois la joie nous accompli
parfois nous accomplissons la joie.
Cet enchevêtrement de couleurs qui constitue ma robe me donne envie de
dessiner, de voir le blanc se remplir d’un autre monde, comme si tout tournait à
l‘horizontale, sans début ni fin.
je couds parcimonieusement un avenir drôle et pailleté pour faire rire le fond des
rivières, pour que nos passages de vie soient une scintillance dans l'eau du temps.
Parfois je m ‘enchevêtre dans les algues, ça me rappelle que le cours des choses
ne va pas au même rythme que le temps de l'esprit,
l'âme inconditionnelle désire se tromper,
l'esprit rompt avec la matière
C'est comme un voyage à retrouver chacun des ces rythmes pour re-créer une
harmonie en symbiose.
Une force constructive à ne rien laisser se détache
par exemple ici et maintenant nous agissons selon le vœux de l'âme,
aujourd’hui
je voudrai écrire sous le feu de l‘esprit qui est un langage tout autre,
achevons ces quelques mots et allons y.....
mer de mots déferlent et frappent les rives en jacassante paroles, il faudrait
pouvoir tout éteindre et se laisser guider par une autre main, plus auditive plus
sensitive
Tu désires entendre
je désire n'en rien dire et t'amener doucement à moi,
je tire cette embarcation, lentement, lentement comme si nous pouvions passer
sous la grotte du temps
Manœuvrer et naviguer à vue sans laisser de traces sur l'eau pour ne rien
changer au cours des choses,
le voyage dans l'esprit demande de tout laisser intact derrière nous
en est tu capable ?
Une pensée se fond laissons la se diluer et voyons de plus près ce qui se passe,
tu as vu l'esprit c'est un état il n'y a rien à en dire
c'est comme un bain de sensation.
On ne dort pas on laisse le sommeil en soi passer par nos glandes et faire vibrer
le moteur interne pour décoller
attention il n'y a pas de piste d'atterrissage,
et parfois ça peut faire mal de se
laisser trop aller
moi je suis souvent dérangée dans ce voyage
Accepter de ne rien faire c’est rencontrer l'esprit des choses.
Que dirai la pierre si on l'interrogeait ?
Aimes tu ta place, ton environnement ?
Ça dirait souvent non,
la main qui s'en ai saisi n'a pas entendu le besoin primordial,
le désir de fondation avant tout fondement
moi je termine mes fondations à peine,
tu te rends compte?
ma structure est la fondation de ma pensée.
un corps fragile, sensible qui sert le guerrier de l'esprit.
Qui porte sa couronne sans méfiance et dont le flambeau est si pur qu’il brouille
parfois la vue des vivants.
Parfois autant n'en rien dire tu ne crois pas ça paraîtrait déplacer de dire cela?
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