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Affichage des articles du juillet, 2024
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Photo: Lucie Addé   On pourrait partager la vie en 3 quel morceau choisirais tu ? Tu choisis l’invisible,  j‘en étais sure, la voilure des songes qui disparaissent derrière les mots tu choisirais de te laisser déporter pour ne pas te tarir, tu choisirais de ne pas vivre plutôt que de te laisser mourir. Tu focaliserais, les coudes appuyés sur la lumière à la contempler. Moi je choisirai les plumes et les notes en acier, pour accorder le ciel et mes branches de métal dans ma colonne du temps. je choisirai de remonter les ailes des mathématiques pour fulgurer l’espace, je choisirai de prendre la route à l’envers pour faire brûler le sable entre  les choses. Je choisirai d’attendre que la vie se densifie jusqu’à se dissoudre. Et la part qui reste on en fait quoi ?
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Ce qui sonne en nous c'est qui ? Ils ont raison de ne pas répondre au téléphone on va le faire pour eux. Moi je leur proposerai une réponse grave et étincelante comme un oiseau qui file  sur l’eau, toi tu chanterais allô, et voilà l’appel serait lancé le prodige parfois c’est de ne pas répondre, c’est de se jeter à l'eau. Le prodige c’est de revenir à la source des mots, vielle souche langagière où coules tu si vite pour que je ne puisse t'atteindre ? Chers mots vous vous défiez dans ma langue de fourche,  je vous chevauche à l'horizontale du clavier, je vous peins en bleu, laissez vous courir sur le dos des choses, vous êtes des arpèges, des songes et des images quelqu’un me répondrait? Non il n‘y a personne au bout du fil, ils ont raccrochés. Dans leur beau sanctuaire mes mots tentent de remonter à la surface des eaux, il s'en perd beaucoup au passage, comment vous faire respirer avec seulement un clavier?       ...
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On dirait un opération ton installation de piano tu opères mon silence pour que quelque chose en jaillisse ?   Pas de sang sur les touches juste quelques éclats blancs:   les mots qui tombent un à un comme des pousses.
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     Une musique comme   une danse de ma mère dans mes bras. Bertille et Yuna   La prochaine fois c’est moi qui suis ta mère, on va bien rigoler tu verras, ce n'est pas une grande promesse, c’est presque une constatation dans le futur.