Appel d'hier photo: Claire hugonnet chant de demain ou nous mène le jour présent? Donner à boire aux oiseaux, marteler les mots sur des forges de métal, on pourrait appeler le rien , le vide et laisser en sortir quelque chose qui nous retiens. Une pluie horizontale sème des lueurs une page blanche se vide, derrière attendent les histoires, les grandes marches de la vie, restez dehors dans le corridor, ici je ne veux rien d’autre que le moment au centuple. On pourrait f...
Articles
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications
C'est rigolo comme tu me vois, j'aime cette affreuse bancalité qui me plaque les pieds, c'est en souvenir d’entortille que je me bats des pieds sur ma colonne du temps, rien ne trébuche, tout tiens par un fil, voilà les branches qui se hissent, bon sang mais ce sont mes pieds, mes athlètes de compagnie, mes sauveurs de vertige, mes petits redondants qui s’amenuisent. Je compte sur vous restez debout je vous éblouis de lumières dans les flaques de la vie. Bon sang mais qui marche en moi comme ça ? On dirait une usine à vapeur qui racle ses machines en péril. Il se passe tellement de choses a l'arrière du monde que même le jour ou mes pieds ne danseront plus, je suivrai la route de mes chemins intérieurs. Qu’est ce qui trébuche c'est moi ou c'est toi ? ou l'espérance nouvelle à se forger?
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications
.jpg)
Je suis ta fille intérieure ou l’enfant que tu n’auras jamais, je suis notre bancalité notre désaccord mineur notre beauté conjugué. Je suis gémélité tordue sous la naïveté retrouvée je suis contemplation étoilée derrière toi, je vois la lumière qui palpite sous tes feux, je suis la non descendance de toutes les racines je suis appel de l’immensité Photo Claire Hugonnet je, nous, sommes toi je suis l’espace entre les choses je suis la candeur blanche et l’oiseau futile je marche dans tes pas sous la valse du monde je suis addition de nos soustractions je voudrai tout pour toi en cet instant là mais je n’y arrive pas…
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications
photo Claire Hugonnet Tendre rire sur l’infini, dompte le sort de l’ordinaire belle lampe du soir, tu fais sortir le ciel sur sa voûte l’espace se tord, j‘aime comme tu le laisse rugir, tu traces dans la vase du monde des perles de beauté Ca vire au bleu au mauve, la lucidité se courbe, tu la fais rire et c'est beaucoup mieux comme ça. Ce soir quand j’éteins la lampe je pense à toi qui fait des ressorts de rire. A quand les prochaines vacances à repousser le temps? à faire dormir le sensible avec l’imperceptible? à quand les déjeuners infini face à la mer de rire? au fragile autisme qui nous lie. Ce texte est pour toi Cécile.
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications

Un bout rouge du tapis, une mare courte qui navigue sur le reflet du ciel, une nappe de brouillard, et puis le reste arrive doucement, la grande plaine de l'enfance un morceau rouge ciel qui fait fuir les crabes au fond de l’eau, une navette qui passe dans le reflet du ciel, une araignée d’eau.. un tapis à faire reculer le monde pour mieux y voir, sors toi, que je voie ce qui se passe derrière l’espace quand il bascule. Il y a toujours autre chose qui arrive à travers les points fixe de l’univers, on ne peut pas seulement se contenter du reflet du monde il y a autre chose derrière. j’attends patiemment que l’espace se dévoile tout seul. Il se tient debout, lui aussi il est tout seul.
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications

On descend la rivière, non, on descend le ciel. On descend les comètes, en altitude et le firmament, On descend on glisse les intrépides, on laisse se palmer le présent du futur, la vie s’en va sans demeure, elle se fixe sur les rivages là où tout danse je regarde derrière toi, là où tout recommence photo: Nathalie Destoc Ne te retourne pas, ce n’est pas la peine, je veille. Non ne te retourne pas, ils sont bien rangés dans leur beau tiroir les descendants, on a plus qu’à les trier, les laisser t'écouter surtout on est pas tout seuls ils se régalent tu les réjouis de petites cuillères de ciel, ne te retourne pas. Ils pivotent sur leur axe la tête en bas, on dirait que pour eux aussi tout recommence.
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications

photo Claire hugonnet le piano se réjoui de toute cette brillance, de toute cette vaste plaine qu’on s’offre au jour. Il est rusé il ne nous dit pas tout, il monte magistral et ensuite il se retire peu à peu, il a peur de disparaître, il a peur d'être rangé au grenier des oubliés, c’est un ange boisé pris dans la commissure des lèvres, à demi sourire il avoue doucement son envie d'être encore plus souvent il rêve vaste, et se replie en riant, il prends tout son temps dans son écorce il va s'accrocher à toi et nous suivre encore un peu en partant sur le chemin. Je pleure la beauté pour que rien ne s’évapore en moi je pleure l’illusion et l’éphémère, je pleure aux contrées oubliées, à l’inaccessible souvenir qui perd en flamme mêche. Je pleure à la beauté qui se retire déjà comme la mer, comment embraser l’instant pour ne rien en perdre? Je pleure pour marier le pur au faible, et les lier dans mes vastes larmes pour la vie...