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    On la lie cette partition a l’envers ?   Bach sera fier de toi,   vous riez mais c‘est vrai.     Aimer, c’est prendre les gens dans leurs revers tu couds les notes comme on rassemblerait l’impossible, avec les petits grands rien. Merci de m’aimer a l’envers comme moi je t’aime a l’endroit. Jouer a l’envers c ‘est parler de nos trébuches,  de nos vases non communicants,  c‘est une musique qui écorce le temps, qui écharde les notes, merci de nous faire gouter l’irréel. tu poses des couches de soupir sur le dos des choses, et puis toi et moi on le regarde s’éloigner comme une tortue lente et forte. ça serait une musique sans fin ça serait une musique d ‘intérieur à cuisiner la vie dans le grand couloir sans aucune portes. ça te dirait une musique pour faire sécher le linge dans le grand vent ? un grand bazar de notes à faire éclater le silence.
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  Je vous donne ma faiblesse d’hirondelle aujourd’hui ma faiblesse de printemps qui ne se renouvèle pas j’attends. A travers les vitres j’attends, ça déferle en bas, je monte ou je descends? Non j’attends vivre entre les deux ça s’appellerait l’inspiration, l’illusion de la vie c’est nulle part la vie tu l’as partout, comme une grande partition sans temps reparti, j‘attends, dehors ça réfléchi, ça rebrousse chemin, monte et descend change d’avis, appelle à la vie et à la mort. je voudrai pouvoir tracer ma vie sur un grand i, une marche encore et puis j’y suis. Le miroitement des choses qui se reflète dans la grande salle des eaux profondes. Je reste ici, A ta grande droiture j ‘y rajouterai un i. je pense a Horace, et à la mélancolie des jours c‘est celui qui perd à force de vouloir vivre. Allez je prends la perpendiculaire il s‘agit là de renaitre, c‘est un jour comme ça, c’est la grande couverture des mots en blanc qui recouvre tout. ces notes b
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  Les notes arrivent comme des caresses, des jours sans fin, des illuminations tendres, laissez moi pleurer, ce sont peut être des larmes de beauté,  au cas où... laisse moi les dire, les palper, les jaillir, les jeter en vols hilares d’oiseaux vers le bleuté. Je ne sais pas toujours ce que je pleure, est ce aussi un mouvement de liberté, est ce une accoutumance au bonheur?                                               photo Nathalie Destoc
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  Ça serait une prairie blanche… non il ne neige pas. Ça serait une envie de vivre sans attente, non je suis pas amoureuse, Ça serait une bouffée d‘air libre non ce n ‘est pas noël, CA serait une grande course de vélos sans piste non ce n‘est pas la foule qui la définie CA serait un grand éclat de rire une prunelle dans les yeux qui scintille Ça serait une perle des rivières non je ne rêve pas CA serait les pages d’un livre qui tourne non je n‘écris pas je dicte dans l’infini pesanteur des synapses  le vol libre des mots qui court derrière moi, je valse sur ce que vous appelez le silence non je rêve pas c‘est bien réel et pourtant …
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Quelle marche a suivre ?   photo: Marie Frecon     Le pas essentiel, le pas de chaque note, le pas des accords avec les majeurs, la chance des mineurs, les assises des croches sur la table des mots, la fuite des sons dans la boîte aux idées heureuse de te retrouver. Quelle marche à suivre? cherchons le non sens et la voie sera libre surtout aucun pas, aucune aspiration, la vie brute sans circonstance et sans falbalas lalalalala. Heureuse de te retrouver jouer la vie sans les notes c’est renoncer à quelque chose c’est comme un vêtement de pluie a l’envers et attendre. Il mouille le dehors, et ça pluie en dedans. j‘additionne les silences un à un Je me circontance à l‘intérieur, orage de silence monte en sourdine ça gronde de ciel obscurci, pas de place pour le firmament, je renonce à la vie muette des alpinistes, se taire pour monter les étages de la vie c’est s’abreuver de mysticisme. Je rêve d’autre chose: d’une rencontre muette en note
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  Tu te souviens? On parlait 4 langues, on enseignait les oiseaux, et la mère hirondelle volait en éclat Tu montais sur les rochers en hurlant, je riais de tes éclats, frère de vent et de sable nous avons joué enfants sur la plage. Bon sang mais pourquoi tu cœur si vite? viens on va s’attabler aux vociférations de la vie, tu ouvres des livres et la grande suffocation s’édentelle sur la mousse de  l‘enfance, regarde comme on rie comme on pleure, tu te souviens ? Non te ne te souviens pas. Alors je te raconte en image, en souffle en aléas. Bon sang mais pourquoi tu court si vite? Les petits cailloux de coquelicots de l’enfance monte aux arbres, pas de géant en grande partition,  juste des cimes à arborer le vide, on se rapatrie sur une terre sans oubli, je fais remonter les souvenirs sur la toile des horizons, je t‘écrirai des notes   bon sang mais pourquoi tu cours si vite? À la merci du temps il nous faut tenir, debout, planté vivant, caboss
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                                                         photo Estelle Videau C’est la loi du ciel qui te prodiges, tes mains feuilles en tourne d’oiseaux grave la lumière sur ma terre, tu voltiges tes saintes plaisanteries en rotation lente, tu inverses la floraison du sud dans ton nord, bel éphémère, ta cadence renoue avec les pierres et les astres tu ruisselles les larmes du pleureur, tu te contemple dans ce reflet qui te liane aux eaux dormantes ta chevelure se plante dans l’eau de la chouette effraie, il se nuit dans le jour et tes palpitations de sève se ramure . Vois au loin la pluie arriver, on dirait que c’est l’été, mais non c’est toi qui pleure. Un monticule de terre serpente en sous bois, hé! vouivre ne me fais pas croire que tu dors je te vois, tes chants montent en cigale. Passion d’été mon cher saule, je te pleureur sur le rivage de tous les songes.